Izmir galopait librement dans la plaine.
Ses sabots martelant le sol.
Envoyant le cri de sa fougue au loin.
Sa criniere n'en était plus une, c'était une flamme dansant dans le vent.
Grandissante comme un feu de forêt.
Ses muscles gonflaient en cadence.
On les voyaient saillir de sa peau.
Puis elle s'arreta net.
Elle le voulait.
Elle le désirait.
Ce vent de liberté l'énivrait.
Lui montant à la tête.
Elle grimpa au nuage.
Une cabrade signe de sa méchanceté envers ceux qui voudrait prendre sa vie, sa liberté.
Elle se reposa avec rage, une rage de joie.
Sa tête baissée, elle rêvait d'un monde de paix...